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Lectures plurielles, « Logique du sens » de Gilles Deleuze

Atelier de LECTURES PLURIELLES


Dernière date

19 Juin 2019 - Tours

Tours – France – Gérard GAILLIARD

Les lectures auront lieu au rythme d’une séance par mois, d’octobre à juin, de 20 h  à 22 h 30 :

– mercredi 24 octobre 2018

– mercredi 28 novembre 2018

– mercredi 19 décembre 2018

Les dates suivantes seront déterminées à l’issue de la première séance.

Lieu : Le Relais Saint-Éloi – 8, rue Giraudeau 37 000 TOURS

 

Lectures plurielles : Logique du sens de Gilles Deleuze (1969)

Après Mille plateaux (1980), et Le Pli (1988), nous abordons le premier ouvrage personnel de Gilles Deleuze, si l’on met à part Différence et répétition, ouvrage empli d’influences universitaires obligées.

Nous avons entendu en effet ce que Deleuze avance dans L’Abécédaire, à savoir que s’il faut retenir quelque chose des deux volets de Capitalisme et schizophrénie, c’est la triple proposition de la multiplicité de l’inconscient, de la considération d’un inconscient-usine et non pas théâtre et de la conception du « délire-monde ». Nous nous sommes ensuite plongés dans les plis – que Leibnitz, après Locke, rapporte à l’inquiétude – du « tissu de l’âme », dans ces petites inclinations qui plient l’âme dans tous les sens, dans cette « chair à vif » qui tapisse le fond de la monade. Nous y avons rencontré la même conception d’un monde en mouvement permanent, dans la tradition d’Héraclite, « un monde où tous les contraires sont harmonieusement possibles », comme le dit Philippe Beaussant. Et puis, nous avons fait le constat de la permanence d’une pensée deleuzienne centrée sur le refus des classifications exclusives et la prise en compte au contraire des synthèses disjonctives à un niveau moléculaire, ces synthèses « miraculantes » inclusives où l’on peut être à la fois homme et femme, vivant et mort, parent et enfant…

Alors qu’allons-nous trouver dans ce retour aux sources ?  La lecture du tout premier chapitre de Logique du sens, première série de paradoxes, dite « du pur devenir », peut nous en donner une idée à travers deux propositions inaugurales :

Tout d’abord : « Le bon sens est l’affirmation que, en toutes choses, il y a un sens déterminable ; mais le paradoxe est l’affirmation des deux sens à la fois. »

Et pour conclure le chapitre : « Le paradoxe est d’abord ce qui détruit le bon sens comme sens unique, mais ensuite ce qui détruit le sens commun comme assignation d’identités fixes. »

Comme l’a écrit l’une d’entre nous après ce début de lecture : « On va se régaler ! »

 

Image: Antonin Artaud – La Machine de l’être ou Dessin à regarder de traviole

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