Place publique, samedi matin

A l’Entrepôt, au bar-forum, samedi matin de 9h30 à 12h. 7 à 9 rue Francis de Pressensé Paris 14 métro Pernéty.

Supposez le cri de guerre : je vais fendre les mots, je vais fendre les phrases ! « On ne fait pas d’omelette sans casser des banques ». Les mots sont sous nos yeux : dernière publication de la Cimade : décryptage du projet de loi « Asile et immigration ». La rue comme nouvel asile ?« Rêve générale ».

L’hôpital général et la prison ne sont que secondairement des milieux d’enfermement. Primairement ce sont des lieux de visibilité. « Visitez Nantes, son muscadet, ses émeutes » . Foucault considère la prison comme lieu de visibilité du crime et le droit pénal comme énoncé de délinquance. « Grève générale le 28/4/2016. Bisous ». Ou l’hôpital général comme visibilité de la folie et les énoncés médicaux comme énoncés de déraison. « Une pensée aux familles des vitrines ».

La rue parle  « Elue manif de l’année ». La rue montre. « Cinquante nuances de bris ».  Pourquoi est-ce que le problème historique pour Foucault est fondamentalement lié à la question « qu’en est-il aujourd’hui ? » ? Précisément par la notion de pratique.

Dans les structures « de Santé » désormais, de même qu’il y a une médecine sans médecin ni malade, comme le montre Foucault, il y a maintenant un hôpital psy sans psy ni fous. Certes, il y a toujours des lignes de fuite. « Les bandes du vieux billard » et « les bandes du vieux pillard », toujours à l’œuvre, processus machinique / procédé énonciatif… le discours indirect libre c’est comme un vampire, un sujet d’énonciation qui vient en vampiriser un autre. « Lisez le casseur français ».

Parmi les textes envoyés, je ne peux pas faire autrement que de vous envoyer le premier trimestre du cours de Deleuze sur Foucault, (bien qu’il ait une centaine de pages, mais que nous connaissons), je l’ai émaillé d’intertitres. C’est un cours, donc beaucoup plus « parlant », (évidemment) que le livre écrit ensuite, intitulé « Foucault ».  [Pour le télécharger cliquez ici.] Vous trouverez aussi le texte de Guattari sur la cité subjective, que nous essayons souvent de prendre en compte [pour le télécharger cliquez ici] , et un texte de la Cimade du 30 janvier 2018 [Pour le télécharger cliquez ici] . Vous pouvez également vous procurer les numéros 0, 1, et 2 de la revue papier Lundimatin.