Au sujet de L’altérité littérale

George-Henri Melenotte

Trente ans après, Allouch publie de nouveau Lettre pour lettre. Avec une postface qui ne montre pas tant le chemin parcouru que le point où il en est arrivé des questions posées par ce livre.

D’emblée de jeu, il nous livre une série de propositions abordées sur un mode programmatique :

-Récuser que l’interprétation puisse venir à bout d’une parole insensée,

-donner une autre valeur à l’image,

-réduire la portée attribuée à la cause,

-limiter la prégnance de l’objet dans les esprits et les pratiques,

-exercer l’analyse sans jamais exclure que l’analysant puisse avoir mis en œuvre sa liberté (qu’il puisse également le faire dans le cours de son analyse),

-réévaluer le problème du réveil,

-ne plus négliger l’incidence de la volonté au côté du désir.

Le titre de la Postface, « L’altérité littérale » met l’accent sur la littéralité. Mais, que l’on ne s’y trompe pas, le déroulement de ces propositions repose sur le bouleversement introduit par la distinction entre les deux analytiques du sexe et par la prise en compte de la parole insensée accueillie au sein du champ freudien, avec ses effets de promotion et de déclassement d’une certain nombre de notions fatiguées de la doxa lacanienne.

Le propos de ce séminaire sera de s’arrêter sur les points avancés dans la Postface, de les présenter et d’échanger à leur propos.

Dates et lieu : Les vendredis suivants de 19 heures 30 à 21 heures 30, par visioconférences sur zoom. Les : 12 novembre; 26 novembre, 10 décembre, 14 janvier 2022, 28 janvier, 11 février, 25 février, 11 mars 22.

Frais pour les 8 séances : 50 euros (étudiants : 20 euros) ; résidents hors de France : 20 euros (règlement par paypal).

Les personnes souhaitant participer au séminaire pourront s’inscrire en m’adressant leur courriel à l’adresse suivante : g-h.m@wanadoo.fr.