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Lacan, el momento Soury: Suite 2

Encuentro


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29 enero 2022 - Encuentro

El próximo sábado 29 de enero se llevará a cabo la segunda suite en línea del coloquio Lacan, le moment Soury, con las intervenciones de René Guitart y Alain Cochet.

René Guitart: Objetos borromeos, autografos y cirugía: herramientas para leer a Pierre Soury

 Para empezar, voy a examinar la borromeanidad sin formalismo y a entenderla como una situación donde se encuentran, de hecho, seis imposibilidades anudadas. Diré cuáles. Después, exhibiré la representación abstracta de lo que llamaré un objeto borromeo, lo que permite liberar el pensamiento de la borromeanidad del marco topológico.

Para terminar, llegaré a su presentación autográfica.

Me explico, llamo entonces autografo  a un sistema de flechas f: g —> h, donde la flecha f se considera “escribir”  g sobre h, su fuente sobre su fin, los cuales, a su vez, son flechas g: i —> j , fuente y meta de otras flechas i y j, etc, recursivamente. De tal manera que el sistema supone escribirse a sí mismo, de ahí su nombre. Si además, esas flechas se componen asociativa y unitariamente, hablaremos de auto-categoría.

Con esta noción, muestro cómo un nudo o un entre-lazo, y concretamente los “dibujos” de Soury, tal como el nudo borromeo, justamente, se re-presentan como autografos, y cómo entonces la “cirugía” opera en ellos, de nuevo auto-categorías.

De hecho, la simple idea de autografo me vino hace algún tiempo, justamente intentando al principio “leer” los dibujos de Soury, luego viendo cómo Jean-Michel Vappereau, René Lew o Jeanne Lafont practicaban el dibujo de los nudos, practicando una suerte de lengua o ideografía que para mí mismo yo calificaba de “souryana”. Intenté entonces  “anotar” algebraicamente sus usos de esta lengua, sus gestos, borramientos y recortes. Propongo entonces el uso de autografos y autocategorías para leer a Soury.

Alain Cochet : « A tore et à travers »*

 La exposición se va a desarrollar en tres tiempos.

Primero, la topología del toro será presentada como siendo central en el uso lacaniano de los objetos topológicos.

La introducción de la articulación entre demanda y deseo será interrogada, pero sobre todo,  la existencia de un lazo suplementario, el del círculo de Villarceau.

Una vez aislados esos círculos, es perfectamente posible vectorizarlos y hacer de ellos el soporte de cadenas inscritas en una temporalidad.

El segundo tiempo, será dedicado a la escritura de esos lazos sobre el toro, mostrando su articulación nodal. Todos los nudos y entrelazados primeros pueden ser escritos sobre un toro, a condición de no limitarse a un agujero. De ahí la perspectiva de los multitoros.

Los cortes a partir de esos lazos cambian la estructura del toro y examinaremos algunos ejemplos, siguiendo en eso a Soury y a Brini.

Para terminar, intentaremos un reagrupamiento de hechos de escritura en un toro particular, por medio de una suerte de pasaje al límite. La Letra implica una lógica diferente del significante propiamente dicho, y examinaremos la idea de una fracturación necesaria del simbólico, hasta construir dos instancias tóricas distintas: el Logos en la vertiente de la palabra y del deseo, encontrando apoyo en el significante, y el Scriptal en la vertiente de la construcción identificatoria, donde la Letra se hace marca. El borromeo conserva su estructura pero se encuentra un poco modificado.

* Esta locución no pasa al español.  El autor  va a explicarla y a  marcar el juego de letra, haciendo al mismo tiempo notar el lazo con el psicoanálisis.

Sábado 29 de enero de 2022

Francia: 17h
Argentina, Uruguay: 13 hrs
México: 10 hrs

Lien Zoom :
https://us02web.zoom.us/j/86174527609?pwd=ekJsRjQrSTV1T09XaEJpeTUzcXlZUT09

ID de reunión: 861 7452 7609
Código de acceso: 765542

 

 

Samedi 29 janvier, aura lieu  la deuxième suite en ligne du colloque Lacan, le moment Soury, avec les interventions de René Guitart et Alain Cochet :

René Guitart  : Objets borroméens, autographes et chirurgie : outils pour lire Pierre Soury

Tout d’abord, je vais examiner la borroméanité, sans formalisme, et la faire entendre comme une situation où se trouvent en fait six impossibilités nouées. Je dirai lesquels. Puis j’exhiberai la représentation abstraite de ce que j’appelle un objet borroméen, ce qui permet de libérer la pensée de la borroméanité du cadre topologique.

Enfin, j’en viendrai à sa présentation autographique.

Pour m’expliquer, j’appelle donc autographe un système de flèches f: g —> h, où telle flèche f est réputée « écrire » g sur h, sa source sur son but,  lesquelles à leur tour sont des flèches g: i —> j, de source et but d’autres flèches i et j , etc. récursivement. De sorte que le système est censé s’écrire soi-même, d’où son nom. Si de plus ces flèches se composent associativement et unitairement, on parlera d’auto-catégorie.

Avec cette notion, je montre comment un noeud ou un entrelac, et notamment les « dessins » de Soury, tel le borroméen justement, se re-présentent comme autographes, et comment alors la « chirurgie » y opère, au noveau d’auto-catégories.

En fait l’idée simple d’autographe m’est venue il y a longtemps, d’abord justement en essayant de « lire » les dessins de Soury, puis en voyant comment Jean-Michel Vappereau, René Lew ou Jeanne Lafont pratiquaient le dessin des noeuds, pratiquaient donc une sorte de langue ou idéographie que pour moi-même je qualifiais de « souryenne ». J’essayais donc de « noter » algébriquement leurs usages de cette langue, leurs gestes, effacements et découpages. Je propose donc l’usage des autographes et autocatégories pour lire Soury.

 

Alain Cochet : « A tore et à travers ».

[D’emblée, un petit problème se pose pour la langue espagnole, à savoir que cette locution n’y existe pas. Il me faudra donc l’expliquer, et pointer le jeu de lettre, tout en faisant ressortir le lien à la psychanalyse.]

L’exposé se déroulera en trois temps.

Tout d’abord, la topologie du tore sera présentée comme centrale dans l’usage lacanien des objets topologiques. L’introduction de l’articulation entre demande et désir sera interrogée, mais surtout l’existence d’un lacet supplémentaire, celui du cercle de Villarceau.

Une fois ces cercles isolés, il est tout à fait possible de les vectoriser, et d’en faire le support de chaînes inscrites dans une temporalité.

Le second temps sera consacré à l’écriture de ces lacets sur le tore, en montrant leur articulation nodale. Tous les nœuds et entrelacs premiers peuvent être écrits sur le tore, à la condition de ne pas se limiter à un trou. D’où la perspective des multitores.

Les coupures à partir de ces lacets changent la structure du tore, et nous en examinerons quelques exemples, suivant en cela Soury et Brini.

Enfin, nous tenterons un regroupement des faits d’écriture dans un tore particulier, par une sorte de passage à la limite. La Lettre relève d’une logique différente du signifiant proprement dit, et nous examinerons l’idée d’une fracturation nécessaire du Symbolique, jusqu’à construire deux instances toriques distinctes : le Logos sur le versant de la parole et du désir, trouvant appui sur le signifiant, et le Scriptal sur le versant de la construction identificatoire, là où la Lettre se fait marque. Le borroméen conserve sa structure, mais s’en trouve quelque peu modifié.

Coordination : Gabriel Meraz
Traduction : María Amelia Castañola

Samedi 29 janvier 2022

France: 17h
Argentina, Uruguay: 13 hrs
Mexique: 10 hrs

Lien Zoom :
https://us02web.zoom.us/j/86174527609?pwd=ekJsRjQrSTV1T09XaEJpeTUzcXlZUT09

ID de réunion : 861 7452 7609
Code d’accès : 765542

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  • 29 enero 2022