Proust, la petite phrase de Vinteuil et la question de l’écriture

Proposition de Geneviève Laflèche pour un travail en petit groupe

Le nombre et la diversité des commentateurs en témoigne, le texte de Proust a produit et produit encore aujourd’hui chez ses lecteurs un vaste champ d’investigations.

En fonction du travail envisagé dans cette proposition, j’ai limité les citations et réflexions qui suivent aux passages du Temps Retrouvé, dernier tome de À la Recherche du temps perdu, qui s’articulent à partir de l’ouverture qui a lieu pour le narrateur à l’entrée dans la cour de l’hôtel de Guermantes, de l’expérience de félicité qui l’accompagne et des pensées qu’elle déclenche concernant la question de la création littéraire et de la réalité qu’elle révèle, Swann et le narrateur en étant les témoins privilégiés.

Pour tenter d’approcher plus précisément les nuances et la complexité des développements qui sont en jeu, je propose de lire Proust avec Guattari, plus précisément avec L’inconscient machinique, dernière partie, « Les ritournelles du temps perdu » et plus concrètement le chapitre intitulé « Neuf agencements pour une ritournelle » qui concerne directement la question de l’écriture et les différences de son abord tel qu’on peut les repérer du côté de Swann et du côté du narrateur.

Comment joue, ou comment se joue la petite phrase de Vinteuil dans le contexte de chacun ?

[ Pour télécharger l’argument, clickez ici. ]

Bibliographie basique

Marcel Proust, À la Recherche du Temps Perdu, La Pléiade, Gallimard, 1987.

Marcel Proust, Le Temps Retrouvé, Livre de Poche, 1993.

Félix Guattari, L’inconscient machinique, essai de schizo-analyse, Editions Recherche, 1979. (Ses références au texte de Proust correspondent à la version La Pléiade, Gallimard, 1954.)