Colloque itinérant Ciudad de México – Montevideo

Colloque itinérant

Ciudad de México – Montevideo

José Assandri, Susana Bercovich, Sandra Filippini, Gabriel Meraz

Un “cas” ou un évènement se produit dans les mêmes registres que dans ceux dans lesquels il est reçu, de façon telle qu´il est isomorphe au savoir qui l´accueille. Par exemple, à partir de l´ordre Juridique, il devient un cas juridique; à partir de l’expertise psychiatrique, il s’écrit comme un cas de psychiatrie… et ça marche.

Les “cas” témoignent de l´histoire de leur reception et/ou de leur transmission.

La publication, par Freud de ses “cas” est indissociable de la méthode qu’il est en train d’inventer et de théoriser. Depuis lors, “ses cas” n’ont cessés d’être relus, commentés, ré-interpretés. Ne sont-ils pas en tant que “cas” de psychanalyse un symptôme à lui, son point d´échec,  ce qui le pousse à se “réinventer” dans chaque cas?

Freud offre les premières leçons sans le savoir et sans le vouloir – tant mieux – par exemple, avec sa jeune homosexuelle.

Écrire à partir d’un mot, d’un écrit – roman, biographie, poème, archive-  suppose à chaque fois un choix à faire: ou bien on se situe dans un certain savoir, ou bien on fait confiance aux différents registres, signes, signifiants, où la question est présentée.

Comment écrire à partir… d’événements d’une vie… d’une œuvre? Peut-on mettre en rapport l´une avec l´autre? Ou, comment ne pas les mettre absolument pas en rapport? Et encore, comment se dépouiller de la tentation herméneutique?

Une fois averti de la diversité et des formes de mise en écriture, d’autres questions surgissent: Quel est le rapport de la psychanalyse à ses “cas”? En quel genre s’écrivent-ils ?

Monographie clinique? Roman? Biographie? Archive? Témoignage? Et le plus embarrassant : Comment celui qui écrit est-il saisi par celui à partir duquel il écrit?