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Avec ce nombre nous présentons des artefactos, une revue d’analyse, elp, dont son style ne manque pas des précédents et par cela nous les indiquons. Parmi les précédents et l’actualité beaucoup d’eau a baigné, traversé et même a couru par dessous, en dessus et par le côté, des eaux des signifiants, des signifiés et des significations; le réel, le symbolique, l’imaginaire et son symptôme ne sont pas fixes, ils ne se trouvent non plus ni sont en dehors du nœud culturel dont le trou donne de consistance et d’existence tout justement par rapport aux nœuds de la vie subjective. Un style qui nous a précédés a été celui de Artefacto, une revue de l’école lacanienne de psychanalyse que dans son édition numéro 9 du mois de décembre 2001, a certainement interrompue “son activité” (p.367). En prenant en compte ce précédent, le conséquent, il peut passer à une autre chose. L’analyse, afin de se déployer s’’appuie dans les élaborations d’autres annalistes et d’autres pratiques, et c’est grâce à cet appui, elle s’invente dans chaque expérience. Nous voulons signaler quelques réussites du précédent : montrer la consistance clinique doctrinaire des quatre registres noués : le réel, le symbolique, l’imaginaire et le santhomátique; indiquer en plus, la différence de la fantaisie appelée comme « le fantôme » « , une fantaisie déployée par Freud et la proposition de Jacques Lacan qui invente une fantaisie produite par un objet; indiquer, souligner et étudier le déclin le coucher du complexe d’Oedipe; ouvrir les possibilités de débats cliniques doctrinaires d’actuels textes de l’analyse; aborder la présence de l’annaliste dans le nœud culturel, comme dehors , en Mexique, le cas d’E. Fromm. Ces précédents de style ont été à la charge de tous ceux qui constituaient son comité de rédaction : Miguel F. de Sosa – Directeur-, Maria Celia Jáuregui L., Rodolfo Marcos T., Rose-Marie Mariaca F., Marcelo Pasternac, Antonio Montes d’Oca, et Alberto Sladogna. C’est aujourd’hui que d’autres questions nous orientent, car nous parions à sortir de la réclusion   qui implique faire quelque chose de bon qui fait semblant d’être méchant, ou bien, au contraire, de faire quelque chose de mauvais qui puisse sembler être bonne. Il s’agit donc d’abandonner la dictature de la chaîne signifiant et d’accepter ses conséquences inédites. Quelque chose dans cet ordre est faisable d’une autre forme de   nœuds. Elles seront les conséquences qui démontreront les effets de la lecture que les textes suscitent, car il s’agit d’une torsion dont le pari est à notre charge, et c’est elle qui nous concernera édition après édition et à travers laquelle le lecteur trouvera sa place.

Alberto Sladogna, Directeur.

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