Colloque « Reprendre n’est pas répéter. Altérité psi ou altérité littérale ? »

La École lacanienne de psychanalyse et Otrerótica, Costa Rica invitent au :

Colloque
Reprendre n’est pas répéter.
Altérité psi ou altérité littérale ?

Plus de trente ans après Lettre pour Lettre, dans la postface de 2021, L’altérité littérale (publié sous forme de livre en espagnol), Jean Allouch souligne qu’il s’agit « non pas [d]’une répétition mais [d]’une reprise ». Dans ce parcours, depuis sa première édition en français en 1984, il nuance ses positions et présente ce qui, entre-temps, a été mis en lumière. Une opération qu’il appelle avec le terme pictural : « repentirs ». Quels seraient donc les effets de cette manière de reprendre ? Cette question a donné lieu à un atelier de lecture organisé par Otrerótica (avec des membres de l’École Lacanienne de Psychanalyse, résidant au Costa Rica, et quelques invités), intitulé, précisément, Repentirs et dont est issu ce colloque.

L’altérité littérale lui permet de produire la nouveauté qui, avec Foucault, parcourt de façon transversale l’analyse littéraire, la littérature moderne, le structuralisme et la folie, reprenant certains points pour « rendre à Lacan ce qui est à Lacan et aux lacaniens ce qui est de leur fait ». Les trois modes d’écriture : le son, le sens et la lettre, ont logé la traduction à une place problématique dans le ternaire transcrire, traduire et translittérer, avec lequel, chez Lacan, la clinique analytique deviendra une clinique de l’écrit. Or, distinguer l’altérité littérale de l’altérité psi est l’un des thèmes de ce colloque.

Partant à la fois de ce que Lacan passe à côté et de la puissance de ce qui lui revient d’autres liens avec le non-connu (Unerkannten, parfois traduit par « l’inconnu »), l’auteur aborde de nouveaux thèmes, l’image entre autres, et propose à partir de Kandinsky un autre regard sur la toile : « une autre manière de l’exercice pictural et analytique s’y joue ».

Comment répondre à la « puissance d’appel » de ce qui est inconnu, non reconnu, ou encore à connaître, dans la mise en œuvre d’une pratique qui ne néglige pas la possibilité pour l’analysant d’exercer sa liberté ?

Intervenant.e.s : Alonso Brenes, Ginnette Barrantes, Daniel Fernández, Mariano Fernández, Moisés Hernández, Rafael Omar Perez y Mónica Vul

Dates : 23 septembre (de 18 à 21 heures) et 24 septembre (de 9 à 12 heures et de 14 à 17 heures) 2022

Lieu : Casa de Cultura José Figueres Ferrer, Barrio Escalante, San José, Costa Rica

Inscriptions et information : coloquiootreroticacr@gmail.com

NOMBRE LIMITÉ DE PLACES

Organisé par : Ginnette Barrantes, Daniel Fernández y Mónica Vul, con la colaboración de: Hellen Carmona y Andrés Vargas

Credits de l’image : AUN [ENCORE], Marcia Madrigal Guardia, 2022.