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« Orvieto, un périple freudien »

Conversation


Dernière date

6 Juin 2018 - Strasbourg

À 20h

Avec Sergio Campbell 

Discutante : Dominique-Anne Offner

Courant 1897, Freud entreprend un voyage en Italie, où lors de son passage par la Ville d’Orvieto, il croisera les fresques de Luca Signorelli. Quelques jours avant, il écrit à son ami Fliess qu’il buvait un filtre de l’oubli (un punch de Léthé); cependant, l’oubli arrivera un an après, lors d’ un autre voyage par la région de Bosnie-Herzégovine. Entre les deux voyages, plusieurs choses se sont passées : à lire dans la fameuse lettre du 21 septembre 1897 où il dit à son ami Fliess, qu’il ne croit plus à sa théorie des névroses, que c’est le commencement de sa propre analyse et le début de l’écriture de l’interprétation des rêves.

Bien que ce travail soit orienté par l’importance de la mort du père de Freud, par l’invention de la psychanalyse, nous nous concentrerons sur deux points. En premier lieu, sur les conditions, le contexte dans lequel se produit l’oubli (l’oubli comme reste diurne); et en deuxième lieu, sur les peintures de Signorelli, c’est-à-dire dans ce que Freud a vu là, quelque chose que nous pourrons déduire de la différence entre les deux textes écrits au sujet de l’oubli : le premier, publié en 1898, et le deuxième en 1901, des textes semblables et à la fois d’une différence substantielle.

Si dans le titre, se trouve le mot de périple, c’ est parce qu’à la différence d’un voyage, le périple implique une traversée, et pour finir, un « se permettre de traverser » c’est-à-dire quelque chose de l’ordre de l’expérience. Freud a entrepris un voyage, mais les effets ont été ceux d’un périple, opération de passage qui l’a transporté de sa place d’analysant à celle d’analyste.

Je vous invite alors, à parcourir l’itinéraire freudien dont le legs a été la psychanalyse.

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Participation aux frais à la discrétion de chacun, à l’issue de la conversation.

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  • 6 Juin 2018