Que serait une politique résolument lacanienne ?
Conférence
Dernière date
10 Avril 2016 - Paris
Conférence-débat – Jean Allouch
Réponse : en premier lieu reprendre, autrement dit tout à la fois prolonger et questionner, depuis une autre position que celle de Lacan, sa si singulière manière d’avoir fait avec « les escabeaux de la réserve où chacun puise » (« Joyce le symptôme »). Ainsi se trouve mise en place une scène en trois : Lacan, ce qui l’occupait et l’élève.
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10 Avril 2016
Argument
Une configuration analogue a fonctionné, un temps, avec Freud, ce qu’il découvrit et Lacan en position que l’on dirait d’élève si lui-même n’était alors déjà affublé d’élèves.
L’élève ne saurait ni s’en tenir au dit « enseignement » de Lacan reçu comme un savoir désormais établi (cela, cet enseignement ne le permet pas), ni seulement se tourner vers ce que furent ses « objets », qu’ils aient été freudiens ou étrangers à Freud. Importe à l’élève ce qui s’est joué entre Lacan et ce qu’il désignait, déjà du fait de s’y intéresser. « Entre », un nom pour l’Autre inexistant.
On explorera quelle politique se trouve tout à la fois engagée et indiquée par la figure d’un Lacan questionneur juché sur un « S.K.beau » (on rendra compte de cette écriture) qui ne fut pas celui de James Joyce.
INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Paris, Maison de l’Europe, 35, Rue des Francs-Bourgeois, 75004.
Dimanche 10 avril 2016 / 10-13 h.
Participation aux frais : 10 €. Étudiants, entrée libre.