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Superflux

SUPERFLUX n°7: Quel avenir pour l’hystérie ?
L'unebévue 2014 / ISBN n°978-2-914596-46-6 / 142 p. / 15€.

Sommaire

Quel avenir pour l’hystérie ?
– Esthétique du neurone. François Dachet
– Inversion du sens génital MM. Charcot et Magnan
– Jean-Martin Charcot et l’invention du bon sens génital. Stélios Sardelas
– Les clouds de Josef Breuer. Caroline Mangin-Lazarus
– La Salpétrière / L’hypnose. Axel Munthe

La psychanalyse entre physique classique et physique quantique
– La physique atomique et la position de l’homme. Niels Bohr
– Pourquoi les lunes ne parlent-elles pas ? Brigitte Compain
– Applicabilité de la théorie de l’énergie à la psychologie. Emil Simonson

Réseaux freudiens
– Orbituaire. Thèrèse Réveillé
– Freud et les Bernays. Thèrèse Réveillé
– Applications de la psychanalyse. François Dachet
– Spinoza et la psychanalyse. Bernardt Alexander

SUPERFLUX n°6: Quand même la psychanalyse aujourd’hui
L'unebévue 2013 / ISBN n°978-2-914596-40-4 / 144 p. / 15€.

Sommaire

Un extrême du monde et un morceau de chacun.
– Vie et résistance à la frontière nord. Superflux
– Violence dans la littérature d’Homère à Bolaño. Elisabeth Ladenson
– L’adaptation cinématographique 2012 de Millénium : interview. Ewa Gabrielsson
– Corps et politique de la violence à Ciuadad Juarez. Salvador Cruz Sierra
– 2666, extraits. Roberto Bolaño
– Mysogynie et Ciuadad Juarez. Susana Bercovich
– Fécondité et féminicides : ébauche de quelques questions. François Dachet

Le-mensongeent du-poëte
– Deux oedipes. Christophe Esnault et Lionel Fondeville
– Subterfuge transférentiel. Vous aussi votre psychanalyste est lacanien. Christophe Esnault
– Le poète menteur. Françoise Meyer

Tectonique
– Les lignes tordues de Vincent Van Gogh. Françoise Jandrot
– Notes sur le cubisme. Carl Einstein
– Une discipline de l’hallucination. Anne-Marie Vindras

Les semelles du vent
– Mère, le mur est haut. Caroline Mangin-Lazarus
– A propos de Nedjma, interview. Kateb Yacine
– Quand le réel ratttrape le fiction. Didier Daeninckx

SUPERFLUX n°4/5: Herbert Graf, la vie sur la scène
L'unebévue 2011 / ISBN n°978-2-914596 / 176 p. / 20€.

Herbert Graf, la vie sur la scène

Herbert Graf will come to Metropolitan

La vie sur la scène avec Adolphe Appia. Françoise Jandrot

Lettre de Herbert Graf concernant Adolphe Appia

Fantaisie mexicaine. Susana Bercovich

El Cuadro (extrait)

Die Sehnsucht unserer Zeit nach einen neuen Primitivität.
Herbert Graf

Les bruits du petit Hans et le vacarme des temps. Viktor Mazin

Cinq ou six notes autour du Ring. Thérèse Réveillé

La magie Reinhardt. Monika Mertl

Don Giovanni 1954, entre l’homme invisible et le double.
Francis Claudon

Cent ans d’Opéra sur le Ring. Herbert Graf

Un Boris pas comme les autres. François Dachet

Une conscience sonore inexplicable. Maurice Le Roux

Le massacre des innocents. Mircea Marghescu

Mon programme. Herbert Graf

Renaissance genevoise. Anne Zendali

Brevet de scène pour l’enregistrement télévisé des opéras.
Herbert Graf

Centaures de Herbert Graf. Irina Roumiantseva

Le critique Max Graf et le professeur Sigmund Freud.
Esteban Buch

Autour de Opera for the people : He prefers the Vernacular
Opera is a Collaborative art. Lotfi Mansouri

Le mouvement de lire et l’herméneutique du geste.
François Dachet

SUPERFLUX n°3
L'unebévue 2009 / ISBN n°2-914596-26- / 96 p. / 13 €.

Sommaire

Rage et rêve

9 – La rage et le rêve des condamnés, Jean-Pierre Krief, Interview.
Il y a une phrase dans le livre de Jimmy Boyle qui reprend cette position. Il dit : « j’ai été de ceux qui se brisent les phalanges à taper sur les portes de la vie en suppliant qu’on les laisse entrer »… De sorte qu’il explique aussi toute sa révolte intérieure comme étant déjà une position de résistance, une position d’entrer dans la vie d’une certaine manière.

25 – Les cages, Propos de Jimmy Boyle. Extraits du film de J.P.Krief
Dans les cages on avait devant soi des barreaux métalliques et derrière, trois murs. Et on pouvait faire trois petits pas en longueur et deux petits pas en largeur. Rien de plus. On m’a enfermé là, nu. Il y avait une lumière au néon et tout était peint en bleu pâle. La lumière était allumée vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Et j’ai vécu comme ça pendant six ans et demi.

29 – Warm phrases in Glasgow dialect. Joyce Laing
Now that it has happened it is difficult to imagine a prison unit of this nature functioning without the arts. In the Barlinnie Special Unit the creative arts have become an integral part of daily living…

33 – Special unit in Barlinnie Prison. Quelques indications bibliographiques

Babils

37- Oublis avec traces, oublis sans traces. Françoise Jandrot
Au fil des années, les générations successives ont repris de façon récurrente des interrogations concernant la « nature », les constituants et les transformations de leurs façons de vivre dans/avec leur habitat sémiotico-sémantique. De l’hétérogène de ces sources, D. Heller-Roazen dégage une problématique aux facettes multiples et parfois paradoxales.

44 – Comment j’ai rencontré les mots. Henri Calet
Écrire avec des mots. Je n’ai pas peur des mots, ce sont les mots qui ont peur de moi, dirait-on. Ils me fuient. Je voudrais bien raconter une fois comment j’ai rencontré les mots, comment je les ai attrapés, et comment je les ai perdus, un à un, jusqu’à ce qu’il ne m’en reste presque plus.
Paris à Boston

49 – Interview à Boston. Brigitte Compain
À l’écoute de la bande sonore de 2005 on comprend que la publication de 1972 est réécrite, -traduction donc – mais cela ne nous renseigne pas sur l’ordre chronologique des interventions de Roman Jakobson lors de l’interview en 1970. Quelle fabrique s’est opérée dans les montages lors de l’élaboration tant du texte écrit de 1972 que de la bande sonore de 2005 ?

55 – 2005-1970 : Jakobson russkij filolog ?
J’ai été très frappé quand maintenant, en relisant les vieilles lettres de Troubetzkoy, les lettres du début des années trente, où il m’écrivait sur son travail ces lettres, en relisant ses lettres j’ai trouvé une phrase de Troubetzkoy que j’ai oubliée, et qui m’a surprise, et qui est très typique : « La syntaxe me terrifie ».

Schönberg 1908

69 – Vienne au crépuscule. Francis Claudon
Le musicologue, l’historien, ont le droit et le devoir de penser les cas ; mais il peut arriver qu’ils fassent comme la police devant l’histoire de Robert ; ils cherchent vite une explication systématique ; le romancier, lui, donne une chair au système, il infuse petit à petit une vie au cas, il donne progressivement une émotion à l’exceptionnel.

75 – Visions d’un apprenti. Pierre Boulez
« Schönberg lui-même se reproche sa « technique déficiente » […] Schönberg se trompe – il n’est pas mécontent de sa technique picturale, mais de son désir intérieur, de son âme à laquelle il demande plus qu’il ne peut lui donner… »

77 – Souffle court. François Dachet
« L’exemple par lequel vous illustrez de manière très ingénieuse votre opinion m’a fait clairement comprendre ce qui vous préoccupe. Néanmoins, je crois pouvoir dire qu’il s’agit là d’une insuffisance enracinée dans la nature même de cette musique. Il est bien clair qu’à chaque fois qu’une nouvelle faculté est acquise, des qualités plus anciennes doivent disparaître. »

SUPERFLUX n°2
L'unebévue 2008 / ISBN n°ISBN 2-91459 / 96 pages p. / 13€.

Sommaire

Devenir un cas
9 – L‘émancipation de la dissonance. François Dachet

À propos du scandale qui suivit le concert du 1er décembre 1900 à Vienne, concert au cours duquel fut interprété l’opus premier d’Arnold Schönberg, le musicien et compositeur Egon Wellesz prête à ce dernier le propos suivant : « À la fin il y eut dans la salle un petit scandale. Et depuis – dit-il en souriant – le scandale n’a jamais cessé ».

Y’a l’ feu chez Edgar Poe
21 – Le corbeau. Edgar Allan Poe

Un soir que j’étais là on frappe à la fenêtre, j’ouvre c’est un corbeau. Il se perche sur un buste blanc, naturellement, pour le contraste, … (On entend dans la rue une sirène de pompiers) Tiens y’a l’ feu chez Edgar Poe ? On va chercher un de ces cadavres… Le.. il se perche là et… et le poète l’interroge. Il lui dit, qu’est devenue celle que j’aimais ? Et le corbeau répond « tu ne la reverras jamais plus », voilà… Alors moi je fais un peu ça. J’emboîte le pas à Edgar Poe.

23 – Dire je t’aime au moment voulu. Georges Brassens (florilège)
On peut être nul, être à peu près analphabète, mais avoir le don de mettre les trois, ou quatre, ou cinq syllabes qu’il faut, sur les cinq ou six bonnes notes. Et ça c’est tout un art. Parce que c’est un art tout à fait particulier, arriver à mettre les mots qu’il faut sur les notes qu’il faut. On peut avoir du génie et ne pas en être capable. Et on peut même être dépourvu de talent, mais avoir celui-là de talent. Vous voyez, celui de trouver,… de dire je t’aime au moment où il faut.

33 – Traduire les chansonnettes. Louis-Jean Calvet
39 – Le perroquet, le corbeau et la mort d’une belle femme. E.A Poe
49 – Le privilège du poète. François Dachet

Petit déjeuner chez les Freud
59 – L’interprétation de rêve. Alexander Freud

À la fin du siècle passé, un ouvrage du savant Docteur Sigmund Freud qui s’intitule « L’interprétation de rêve » a fait sensation dans le monde scientifique d’une façon non négligeable. Dans le troisième chapitre de son traité le Dr. Freud affirme : « Le rêve est un accomplissement de désir ».
Je me suis penché de plus près sur cette affirmation et j’ai établi de façon indubitable en fonction du matériel à ma disposition que cette affirmation de mon éminent collègue est pour le moins inexacte.

65 – Rêve de Fraises. François Dachet

On peut n’avoir jamais vraiment lu Anna Freud, mais savoir qu’enfant elle a rêvé dans l’oreille d’un père : «Anna F.eud, f.aise, g.osse f.aise, flan, bouillie, … ». Les questions que soulève la lecture de l’article d’Alexander Freud amènent à revenir sur l’écoute de ce rêve qui fit deux fois au moins le tour du monde : d’abord dans le texte de Freud, puis dans l’élaboration par Lacan de sa théorie du désir.

Un samedi à Ville Evrard. Reportage Superflux
73 – Wagner aux Anciennes Cuisines.

Seung Cho tue d’abord son amie et ensuite le conciliateur qui s’était mis entre lui et son amie. Ensuite il poste le courrier destiné aux médias, courrier qu’il avait préparé auparavant. Parmi les informations qui ont circulé très vite à la télévision ou sur Internet, il s’était costumé avec tout un attirail inspiré de ce que l’on peut voir dans plusieurs films coréens américains. Il adresse aussi, et par la poste, plusieurs des pièces de théâtre qu’il a écrites. Puis il part pour son circuit meurtrier.

82 – De Philippe le Bel à la politique de secteur.

83 – Auteur et dramaturge. Frédéric Ferrer répond aux questions de Superflux.

Et j’arrive à Degerloch, – j’avais loué une voiture – j’arrive à Degerloch… Je ne sais pas si vous connaissez, c’est quand même une ville de la banlieue de Stuttgart qui est frontalière, enfin qui touche Stuttgart, qui est quand même assez importante comme ville. Et comme j’étais à Degerloch, tout près du centre ville, je me gare là où il y avait une place disponible et puis je regarde cette photo, et je regarde un peu la carte que j’ai du coin, de la ville, et puis je vois, juste devant moi… la maison.

Que vont-ils devenir ?
91 – Que vont-ils devenir ? Une enquête de Superflux

Les quotidiens du 21 avril 2007 ont annoncé dans leurs colonnes de façon plutôt laconique que l’église catholique « venait de renoncer aux limbes ». Dans quels termes cet acte a-t-il été publié ?

C’est à Saint Augustin qu’est attribué d’avoir une première fois employé le terme de péché originel et d’en avoir posé la doctrine. L’église chrétienne est alors encore non divisée et sur le point de devenir la religion officielle de l’Empire romain. Dans la pensée d’Augustin le corrélat de la doctrine du péché originel est la stricte dichotomie entre l’enfer et le paradis : chacun est voué à l’un ou à l’autre.

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SUPERFLUX n°1
L'unebévue 2006 / ISBN n°ISBN 2-91459 / 96 pages p. / 13 €

Sommaire

PARLANDO
Kürtág parle, ou le parlando chez Kürtág. Ivan Nagel.
La musique n’habille pas les mots, elle les met à nu.
En hongrois les mots ont préservé cette force évocatrice, cette identité magique du nom et de l’objet qui est le propre de l’enfance et qui disparaît par la suite. Kurtag est un compositeur incroyablement vocal ; pourtant, ses monologues et ses Lieder ne sont pas des textes « mis en musique ».
Petöfi et la langue hongroise. Aurélien Sauvageot.

MAX GRAF ET LES FEMMES
Le soin que les femmes prennent de la musique. Max Graf
La Renaissance a donné à la femme la position qu’elle occupe dans le monde moderne : en tant que force intellectuelle égale en droits à l’homme. …Nous ne rencontrons aucune femme importante ou intéressante de cette époque dont il ne nous soit rapporté qu’elle s’est distinguée comme musicienne. Quelques exemples peuvent rendre cette image plus vivante.

LES RRRRRUSSES
Notre base. Vélimir Khlebnikov.

Je doute que les hommes d’État se soient rendu compte du préjudice que cause un mot mal formé
La verbocréation enseigne que toute la diversité des mots provient des sons fondamentaux de l’alphabet qui sont l’équivalent des semences du mot. C’est à partir de ces grains initiaux que se forme le mot et ce semeur d’un genre nouveau, le semeur de langues, peut tout simplement remplir sa paume des 28 sons de l’alphabet, les graines de la langue.

Glossolalie. Pauvre Makar, c’est toujours sur sa tête que tombent les tuiles. Roman Jakobson.
Je savais à peine gribouiller l’alphabet, que la passion de collecter les proverbes me possédait déjà…. Le petit garçon de six ans, fasciné par ces formes intermédiaires entre le langage et la poésie, était destiné à rester sur la ligne de partage de la linguistique et de la poétique.

Deux poèmes de Viktor Chklovski.
Lettre à Roman Jakobson. Nicolas Trubetzkoy.

Tout comme l’église orthodoxe procède à l’examen post-mortem d’un corps pour savoir s’il est celui d’un saint, il en va de même dans le domaine littéraire : classification et canonisation sont des phénomènes du même ordre.

DISPARATE AU MIROIR
Disparate au miroir. Pierre Getzler.

CE DONT FREUD NE SE SOUVENAIT PAS
Lectures de Ludwig Börne. François Dachet.
L’association libre par rapport à laquelle se définit la méthode analytique met en jeu une levée de la censure sociale et des habitudes de pensée jusqu’au point de permettre non pas la reconnaissance – corporative – d’une forme obtenue selon un procédé déjà établi, mais l’affirmation d’une façon de s’y prendre encore non explorée.

FIRMIN
Ne pas écrire la folie dans le droit. Une voie politique au moment de la Révolution. Caroline Mangin-Lazarus.

L’absence de loi sur la « démence» dans le code pénal de 1791 méconnue jusqu’ici pousse à se demander si une autre voie n’était pas ouverte par cette absence de loi, cette non judiciarisation. Une pensée sans législation particulière, avec une instruction publique et non secrète comme elle va le redevenir.

LES NÉVROSES SEXUELLES DE NOS PARENTS
Traduire deux fois au moins : Bruno Bayen traduit et met en scène Lukas Bärfuss. Interview avec Bruno Bayen

Sa présence révèle et dévoile les visages des parents et de ceux l’entourent. Dora subit un avortement, plus tard on lui retire ses organes sexuels, finalement elle devient une femme moderne, c’est elle qui te dit.
Les névroses sexuelles de nos parents (ouverture). Lukas Bärfuss